Aujourd’hui, dans le monde, une femme sur trois a déjà subi des violences physiques et/ou sexuelles. Aujourd’hui, dans le monde, chaque jour, cent-trente-sept femmes sont tuées par un membre de leur famille. Aujourd’hui, dans le monde, plus d’un quart des femmes âgées de plus de quinze ans ont été confrontées à la violence perpétrée par leur partenaire intime. Aujourd’hui, dans le monde, plus de soixante pour cent des femmes ayant subi des violences ne demandent pas d’aide.
Ces chiffres ne diminuent pas.
Les violences, nourries par les différentes crises, ont encore de nos jours une place omniprésente dans nos sociétés. Pourtant, la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée en 1993, prouve et affirme que ces violences constituent une violation de l’être humain, des libertés individuelles, et empêchent les femmes de jouir de leurs droits . Le principe même d’égalité, pilier de la République Française, est ici remis en question, et les violences à l’égard des femmes constituent un problème majeur à dénoncer, à combattre et à démanteler.
C’est donc avec cette idée que prend place le 25 novembre la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. À cette même date, en 1960, les sœurs Mirabal étaient assassinées pour avoir été femmes et pour l’avoir affirmé sans relâche. Cela donna lieu à seize jours d’activisme sous un voile orangé : utilisée pour cette campagne mondiale, la couleur orange est devenu le symbole d’un avenir meilleur, changeant, dynamique, heureux, apaisé, et surtout sans violence.
Il est désormais à la porté de chacun « d’oranger le monde » à sa façon, de soutenir les activistes et de sensibiliser les plus jeunes afin de les faire réfléchir aux violences et de changer la donne.
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