Créée en janvier 2016, GENETICANCER, la première association dédiée à la lutte contre les cancers génétiques et héréditaires, compte aujourd’hui plus de 50 ambassadrices.
«Notre volonté est de faire savoir au public qu’il y a un lien étroit entre hérédité et cancer. Ce facteur peut, en effet, être prépondérant dans certains cas. Après la création de notre site internet, il fallait donc franchir une nouvelle étape dans notre souhait de lutter contre ce phénomène», explique Laëtitia Mendes, présidente de GENETICANCER.
Le 30 septembre a marqué le lancement de la campagne nationale de l’association. « Le cancer est la maladie du XXIe siècle. Les gens ne savent pas que 5 à 10 % sont d’origine héréditaire. Cette campagne nationale, financée par Malakoff Médéric, nous donne l’espoir de faire sortir du silence certaines familles qui n’osent pas parler », poursuit-elle.
«La chair de ma chair, le sang de mon sang, le gène de mon gène…».
Le film sera largement diffusé pour faire passer un message clair : l’histoire vraie de Fabienne Rubert, une mère touchée par un cancer du sein, et sa fille, Ana, dépistée à 18 ans et porteuse du gène. Cette campagne est aussi l’occasion de comprendre que plus de 80 gènes de prédisposition génétique au cancer ont déjà été identifiés par les chercheurs. «J’ai su très tôt que j’étais porteuse de la mutation. Ce tournage a été un moment très dur et très fort à la fois. J’admire ma maman par sa force dans ce combat contre la maladie et je voulais enfin que l’on parle de ces mutations de façon simple et juste», souligne Ana, ambassadrice de GENETICANCER, qui voit cette action comme une «évidence pour faire tomber un énorme tabou et ne plus avoir peur de consulter un médecin».
La voix off du clip est assurée par Noémie Caillault, comédienne et auteure pour le théâtre et le cinéma, en France et à l’étranger. Dans son spectacle Maligne, elle revient d’ailleurs sur l’annonce du cancer du sein qui a bouleversé sa vie de jeune femme. «L’objectif est aussi de toucher les jeunes afin qu’ils fassent le choix du dépistage en connaissance de cause. Et leur faire prendre conscience qu’il y a une vie après», conclut Laëtitia Mendes.