Depuis le Sommet de la Terre en 1992, une prise de conscience internationale concernant la préservation de la biodiversité (contraction de biologique et diversité) voit le jour. Considérée comme l’un des enjeux essentiels du développement durable, elle doit impérativement être conservée, au risque de dérégler l’équilibre de notre planète.
Et aujourd’hui, il y a du nouveau dans le monde de la biodiversité ! Jeudi 23 juin un projet de loi ambitieux « pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages » à été voté, retenant pas moins de 74 amendements, dont la création d’une agence française pour la biodiversité qui verra le jour au 1er janvier 2017. Elle œuvrera en faveur d’une meilleure préservation des espaces naturels, de leur faune et de leur flore. Plus insolite, mais à remarquer : l’interdiction des cotons-tiges en plastique d’ici 2020. Principaux déchets que l’on retrouve sur les plages, ils finissent par polluer la mer et les alentours.
Une seule tâche noire reste au tableau : l’abandon de la surtaxation de l’huile de palme. Depuis 2012, une guerre constante fait rage entre la France et la Malaisie et l’Indonésie (les 2 principaux producteurs mondiaux). Aujourd’hui, la taxe, est abandonnée sous la pression des producteurs. Une bien triste nouvelle pour la faune et la flore qui pâtissent tous les jours des effets de l’extraction de cette huile.
Ce texte de loi passera en 3ème lecture au Sénat du 11 au 13 juillet.
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