A l’heure actuelle, 90% du trafic sur Internet transite par le moteur de recherche Google. De par son ancienneté, sa puissance économique et sa performance, on le considère comme omniscient. Néanmoins, il ne l’est pas tant que ça. Le problème du moteur de recherche de Google a toujours été de ne pas savoir répondre parfaitement à toutes nos questions. Et pourtant, le moteur est aujourd’hui très loin de ses débuts, il peut par exemple grâce à son «Knowledge Graph» donner une vraie réponse à une question avant sa traditionnelle liste de liens.
Google peut aussi, si vous lui en accordez le droit, vous envoyer des messages au fur et à mesure de la journée, des «informations utiles», avec son application Google Now, qui se propose par exemple de vous rappeler votre rendez-vous enregistré sur Google Calendar, en vous donnant une estimation du temps pour y aller grâce à Google Maps, etc.
Pour s’améliorer, Google a mis plusieurs procédures en place : «Google opère des changements subtils sur son algorithme, les ajustements étant ensuite validés dans sa réunion hebdomadaire sur la qualité de la recherche» (source : Google) Tous les deux ou trois ans, il y a une plus grosse mise à jour du système de classement. Et selon un des responsables de la division recherche, «Google a plus modifié ses classements dans les trois dernières années que dans les treize précédentes».
Dans sa quête permanente de nous donner des réponses à des questions qu’on ne savait même pas se poser, Google a surtout le Daily Information Needs –surnommé DIN par les psychologues de l’entreprise–, une étude menée chaque année depuis 2011 pour savoir «ce que les gens veulent vraiment, vraiment savoir, que ce soit quelque chose qui puisse être fourni par Google ou pas». Cela amène évidemment à considérer des sujets philosophiques. Malheureusement, Parfois, Google ne peut pas (pour l’instant) faire grand-chose, face à des besoins d’information du genre «Pourquoi la vie?».
Pendant le DIN, Google demande huit fois par jour à ses sujets ce qu’ils voudraient savoir, là maintenant tout de suite. Un journaliste expliquait ainsi en 2012 sur Technology Review:
«Pendant trois jours le mois dernier, à huit moments au hasard de la journée, mon téléphone vibrait et Google me demandait: « Qu’est-ce que vous avez voulu savoir récemment? » Mes réponses faisaient partie d’une expérience menée sur moi et à peu près 150 autres personnes. Son but était d’aider la plus grosse entreprise de recherche à comprendre comment elle peut livrer des informations à des utilisateurs qui n’auraient pas pensé à les chercher en ligne.» L’étude est menée dans plusieurs pays, et heureusement: en termes de météo par exemple, «les Américains veulent des informations qui les aideront à s’habiller et à organiser leur trajet», explique Medium. «Les Japonais veulent savoir combien d’humidité il y a dans l’air et quand la lumière du soleil sera au plus fort, parce qu’ils étendent plus souvent leur linge dehors».
Dans la version 2014, Google s’est retrouvée avec plus de 25.000 besoins différents, rapporte Medium. Ceux-ci ont été rassemblés et organisés en catégories, afin que l’entreprise décide où concentrer ses efforts.
Au total, les DIN sont à l’origine de deux nouvelles actions vocales, de 17 nouvelles «cartes Google Now» et 22 améliorations sur celles qui existent déjà, selon Google. Un pas de plus pour satisfaire la soif de connaissances de ses usagers…
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