Un tout nouveau genre de musée vient d’ouvrir ses portes : il propose à ses visiteurs de déambuler dans des galeries grâce à un casque de réalité virtuelle pour découvrir des œuvres d’art volées ou disparues.
« Pour l’art pillé, prenez à gauche. Pour l’art volé, c’est à droite. » La visite du musée créé par Ziv Schneider, une artiste israélienne installée à New York, est plutôt déroutante. Et pour cause, ce musée n’est pas réel. La visite se fait à l’aide d’un casque de réalité virtuelle de type Oculus Rift qui donne l’impression de parcourir les allées d’une véritable galerie d’art en 3D. Et pas n’importe laquelle, comme le souligne le site d’information PSFK, car elle permet de « découvrir la collection la plus recherchée du monde », comprenant des œuvres et des sculptures disparues et répertoriées dans les archives du FBI et d’Interpol.
« J’ai décidé de jouer avec l’idée de créer un espace virtuel pour des objets ayant uniquement une existence virtuelle », raconte la jeune artiste au site d’information américain. Trois expositions sont proposées pour l’instant : « Le pillage de l’Afghanistan », « Le pillage de l’Irak » et « Célèbres peintures volées ». Pour créer ses galeries virtuelles, Ziv Schneider a utilisé des représentations en haute définition des œuvres disparues, ce qui s’est révélé particulièrement difficile à dénicher pour les œuvres dérobées en Irak et en Afghanistan.
Elle prévoit de développer une version de son musée sur Internet pour les (nombreuses) personnes qui n’ont pas accès à un casque de réalité virtuelle.